Ce matin là, 5h00, j’ai monté dans mon arbre en toute connaissance de cause. Il pleut. Ils annoncent un refroidissement important à notre chère météo infaillible (on est supposé être en train de recevoir un bon 15 cm de neige, mais il pleut…).
Ce qui deva arriver arriva. Le verglas s’est emparé des têtes des arbres.
Puis des branches. Les arbres ont commencées à plier. Plusieurs ont cassées.
Des arbres ont même succombés avec le vent et se sont écroulés dans un fracas effroyable de vitre cassée.
Je regardais ma plateforme métallique. Elle aussi commencais à se givrer. À se glacer. Avec mon tapis, ce n’étais pas trop pire.
Une chance que j’avais mon parapluie camouflage d’installé au dessus de moi. Je l’avais penché « côté vent » pour me protéger un peu.
Une chance. Sinon je serais parti.
Le pire, ce sont mes crochets pour grimper… Plutôt, je devrais dire mes crochets pour descendre. Ouf. Ça glace vite des crochets en métal sous la pluie et le vent de 15km en provenance du nord !
J’ai pu descendre sans trop de difficulté, en prenant bien mon temps, mais je n’ai pas attendu la pleine noirceur. Cela aurait été beaucoup trop dangereux… Par ailleur, pour le retour au camion, la « trail » n’était pas commode non plus… elle était encombrée de nombreuse branches… et de quelques petits arbres penchés…
Les chevreuils ont mieux su que nous quoi faire cette journée là… Ils sont resté bien couchés, et nous ne les avons pas vu !
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