Enfin une fin de semaine de trois (3) jours, rien de plus merveilleux pour aller se détendre à la terre de mon père. Durant cette fin de semaine, nous avons combiné la chasse à la perdrix et la chasse aux canards. De retour de notre petite matinée passée à chasser le canard au marais, nous avons changé nos fusils de calibre 12 pour nos carabines 22 question d’avoir un peu de défis. Pendant que ma sœur se reposait de notre partie de chasse du matin, moi, Marcel et Geneviève sommes partis chasser cette tendre viande qu’est le tétras du Canada mieux connu sous le nom commun de perdrix. Très sauvage, il fallait être attentif pour pouvoir les surprendre avant d’être surpris! J’ai vite fait la preuve à mon père lorsque j’entendis dans le sale du bois une première perdrix qui jouait dans les feuilles. Prudemment, je me suis assis par terre afin de repérer cette jolie coquine qui prenait bien soin de ne pas trop se montrer. Avec mon œil de lynx, j’ai vite fait de la trouver. Sous l’effet d’une poussée d’adrénaline et le manque d’expérience avec le tir à la 22, j’ai manqué ma victime.
Le lendemain, nous avons refait les équipes. Cette fois-ci, ma sœur et Geneviève sont parties de leur côté pendant que moi et mon père partions en sens opposé. Je jasais avec mon père lorsqu’un coup de feu se fit entendre. Ça y est, les filles viennent de tuer leur première perdrix. Comme nous venons tout juste de partir, cela nous mettait de la pression, car nous devions faire aussi bien sinon mieux si nous ne voulons pas en entendre parler durant des lunes!
Durant notre promenade, deux occasions de tuer se sont présentées à nous. Malheureusement pour nous et heureusement pour les perdrix, j’ai manqué mes deux occasions, car celles-ci étaient bien trop rusées pour se faire voir avant l’envol. À notre retour, nous nous (moi et mon père) étions faits à l’idée que les filles avaient faite mieux que nous. Surprise! Elles étaient revenues aussi bredouilles que nous. C’est à ce moment-là que ma sœur Luce en collaboration avec Geneviève s’est mise à nous compter leur aventure.
Finalement, le coup de fusil que nous avions entendu c’était bien celui de Luce qui a tiré sur une perdrix. Malheureusement, les plombs ont eux le même effet qu’une poignée de sel sur le plumage de la perdrix. D’un regard anodin, la perdrix s’est secoué les plumes et est entrée dans le bois. Ce n’est pas grave, on aura bien d’autres occasions se sont-elles dites. Effectivement sur le chemin du retour, Luce a vu de quoi bouger sur le bord du bois. Voulant bien faire, elle dit alors à Geneviève : « J’vais entrer dans le bois pour la faire lever. » pensant que c’était une perdrix. En voulant franchir le fossé pour entrer dans le bois, Luce a perdu pied et est tombé bien assis dans le fond du fossé. « Voilà ça y est, elle est sûrement partie! » qu’elle lança à Geneviève. Malgré tout, Luce se releva pour finalement entrer dans le bois. Au même moment d’entrer, à deux pas d’elle un gros lièvre caché sous le sapin attendait juste qu’elle soit passée pour partir à la course afin de se réfugier dans un endroit sur. Surprises de voir partir le lièvre à gros bonds, les deux filles sont restées de glace ne comprenant pas trop d’où sortait ce mautadit lièvre. Mort de rire Geneviève s’exclama après coup : « Un lapin…lapin!! Hahahahaha! ».
Votre opinion