Sherbrooke, dimanche
Assis du côté passager avant, je tiens la conversation à mon père tout en observant le gibier que nous pourrions voir sur notre route! Fier de la région de l’Estrie, mon père me compte ses dernières aventures plein air! Le changement de la température extérieure avec celui que dégage le sol crée un épais brouillard par endroits! À plusieurs reprises, je rappelle à mon père de baisser sa vitesse, car il pourrait nous sortir de nulle part un chevreuil! Se moquant de moi, il me répond à tout coup « Oui, oui t’as raison fiston! ».
Au moment où j’avais une pensée pour mon cousin et mon oncle qui étaient bien installé dans notre champ à outarde, près à faire une chasse d’enfer, nous passions à pleine vitesse à côté d’un lac plein à craquer de canards sommeillant. « CANARDS, PLEIN DE CANARDS, DES TONNES DE CANARDS! » Tout excité de voir autant de canards endormis sur un si petit espace d’eau, je commençais à regretter de ne pas avoir apporté mon fusil! Il faut savoir que si je n’avais pas apporté mon fusil c’est par principe disciplinaire. Nous avions
Comme le Bon Dieu est très généreux, il nous a permis d’apercevoir tout au long de notre journée plusieurs chevreuils, un renard, des outardes et quelques canards! 😉 À mon arrivée à la maison, j’ai aussitôt sauté sur le téléphone pour rejoindre mon cousin pour finalement apprendre que mon oncle avait entrevu un gros Buck et que mon cousin avait fait sa limite d’outardes pour les deux jours en mon absence!
Mais que veux-tu… il y a des priorités dans la vie.
il faut faire des choix.
si la chasse nuit à ton travail, laches ton travail !