J’ai été à la banque de Montréal la semaine dernière pour l’ouverture d’un compte et des conseils sur certains placements que j’aimerais effectuer. J’ai reçu de très bons conseils. Mon nouveau conseiller financier m’explique tout cela très clairement et répond à plusieurs à toutes mes questions sans empressement.
J’étais content car j’étais devant quelqu’un de compétent et j’avais obtenu un rendez-vous le lendemain de mon appel. Et lors de cet appel, ce n’est pas à une machine que j’avais parlé, mais bien à un humain !
Vers la fin de notre rencontre, après la signature de la tonne de formulaire, mon conseiller me parle de la belle température, de l’impact du refroidissement des derniers jours en terme, du travail de préparation hivernale que cela occasionne pour sa fermette. Mon conseiller financier m’informe qu’il possèdent deux chevaux, des chèvres, des poules, plusieurs chiens, au moins 7 chats consignés dans la maison… d’ailleurs, le deuxième étage de la maison est réservé aux chats. Oui oui.
Étant plus que satisfait des services reçus, et voyant son intérêt pour la nature et les animaux, je lui demande s’il aime la viande sauvage car j’ai eu un bon succès à la chasse la fin de semaine précédente. Il me regarde d’un air hébété. Je continu en disant que j’ai été à la chasse à l’outarde et que je pourrais lui apporter une poitrine d’outarde.
L’insulte.
Il me réplique « oohhnnn pauvres tites bêtes. C’est beau des outardes. Je comprend pas qu’on puisse tuer ça des outardes.
Je m’excuse en lui disant que je ne savais qu’il était végétarien.
Il me répond qu’il n’est pas végétarien.
Hein ? dis-je…
Il me répond qu’il ne mange que du poulet.
Je réplique : mais c’est la même chose, il est vivant aussi le poulet. Et c’est beau des poussins !
Mon conseiller financier continu : Non, ce n’est pas pareil. Du poulet qu’on mange c’est fait pour ça. Il n’est pas libre.
J’ai pu rien à dire.
En fait, j’en aurais beaucoup à dire.
La société ne sait plus d’où vient ce qu’ils ont dans leur assiette… C’est très grave.
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