Chasse de l’après midi
(suite de l’article : Chasse du matin – Sarcel )
Pour notre deuxième cache pigée, nous sommes de l’autre côté du marais. Cette fois, nous sommes dans le fond du champ. Et nous avons un petit étang devant nous. Cela est de bon augure pour les canards. Nous espérons en voir de plus près. Et étant donné que la matinée a été très tranquille, nous espérons avoir un peu plus d’action…
Première constatation surprenante… nos deux caches sont « jackées » dans les airs… En effet, elles ne sont pas au niveau du sol… en fait du vrai sol. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les boites des caches n’ont pas été déposées dans des trous creusés à même le sol… Mais les boites ont plutôt été déposées sur le sol, et de la terre et des roches ont été transportées tout autour afin de former une mini colline ! Une mini colline collée sur un petit étang… Assez spécial !
Comme sur cette photo à droite…
mais la différence, c’est que nos caches
n’étaient pas entourées de foin…
uniquement des roches !
C’est sur que l’avantage premier de cette disposition est que les caches ne sont jamais remplies d’eau… Et que la vue sur l’étang est imprenable… mais côté discrétion… on repassera !
Ceci étant dit, parlons du déroulement de la chasse maintenant !
Les vraies occasions de tir ont également été rares en après midi et nulles en soirée ! Les canards savent pertinemment où il ne faut pas aller. Lorsqu’on les observe, ils contournent l’emplacement de toutes les caches. Ils concentrent leurs déplacement à l’intérieur des limites du marais.
Nous avons néanmoins eu deux beaux canards noirs qui ont répondu à notre « call ». Dans notre excitation, nous n’avons malheureusement pas capitalisé. Par la suite, nous avons réussi à faire déroger de leur ligne un petit groupe de 5 outardes hésitantes. Les caches que nous avions à ce moment sont recouvertes d’un semi-toit sur rails métalliques. Les outardes sont passées en arrière de nous. Il nous a donc fallu ouvrir le semi-toit et se retourner pour tirer. Il était déjà presque trop tard…
Un autre petit canard perdu est passé très vite… Un seul coup a été tiré en vitesse sans faire mouche. Voila qui résume notre décevante journée.
Nous nous sommes laissé dire par des habitués de la place que la chasse était maigre principalement parce que les canards migrateurs n’étaient pas encore arrivés du Nord… Que les canards que nous avions vus étaient principalement des canards locaux. Ceux-ci se font tirer dessus depuis quelques semaines… Alors ils ne sont pas très dociles… Ainsi, il est permis de croire que les premiers jours de chasse sont fructueux, tout comme certains autres jours plus tard lors d’arrivée de nouveaux canards… Ce dont nous n’avons pas vécu…
Conclusion
Est-ce que nous sommes satisfait de notre périple ? Pas tout a fait bien sur. À 280$ pour le groupe de chasseur, cela est un peu cher. Surtout avec le transport. Surtout lorsque l’on compare à la location d’une terre agricole. Pour 200-300 $, nous pouvons obtenir l’autorisation d’un propriétaire pour chasser sur ses terrains pour toute une saison. Pas pour un seul jour.
Nous sommes tout de même bien content d’avoir fait un don et d’avoir eu une journée de plein air en famille. Mais avant de retourner à cet endroit, j’aimerais bien obtenir les statistiques de chasse pour une saison complète…
J’inviterais les chasseurs ayant déjà vécu l’expérience Sarcel à nous laisser leur commentaire, résultats et années de chasse SVP. merci.
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