Histoire d’une excursion de chasse à l’orignal en 1979…
Un peu loin dans le passé mais combien de souvenirs de notre jeunesse elle contient.
Après une longue préparation, car cette excursion était la première que nous effectuons mon frère Marcel et moi, nous sommes enfin prêts et partons, un jeudi matin de très bonne heure pour l’ouverture de la chasse à l’orignal le samedi suivant dans la zec Pétawaga.
N’ayant pas d’endroit précis pour nous installer, nous partons à l’aventure pour trouver un territoire libre et qui espérons le, sera productif.
Après plusieurs déceptions, car les endroits intéressants localisés sur la carte étaient occupés par des groupes qui, soit dit en passant étaient très gentils et coopératifs. Ne voulant surtout pas nuire à quiconque, nous partons et laissons les endroits occupés loin derrière nous. Souvent pour se rendre à ces endroits nous devions réparer le chemin car en auto les passages étaient impossibles.
Comme la journée avance rapidement, nous décidons après plusieurs aventures pas drôles du tout par moment, comme « rester pris lors de la traversée d’un ruisseau dont le petit pont de bille pourri défonça », près de deux heures furent nécessaire pour sortir de ce merdier, de nous installer sur le bord du chemin. C’était près d’un lac et d’une carrière de sable, dans laquelle nous étions restés pris en voulant nous installer près du bois, au loin, y soupçonnant un bon potentiel car des pistes d’orignaux s’y trouvait. Notre fin de journée n’aurait pas été drôle si ce n’était de l’aide de bons samaritains, en l’occurrence des bûcherons. Ils nous avaient vu bien mal pris avec l’auto et la tente roulotte embourbée dans le sable à environ 100 pieds de la route.
Après l’installation de la roulotte et de notre campement, nous avons pris un bon souper et la soirée fut très courte car la fatigue à eu raison de nous.
Le lendemain de bonne heure la prospection de tous les chemins de bois fut entreprise. Le potentiel de rencontrer un orignal était plutôt faible, aucune pistes fraîches ne fut aperçu, mais pour le petit gibier alors pas de problème. Il y en avait partout. Donc si pas d’orignal, nous profiterons de la chasse au petit gibier.
Au cours de la semaine, le mercredi je crois, vers 11h00 nous décidons de dîner et aller faire une tournée à la chasse au petit gibier.
Etant tous deux chasseurs de canard nous avions évidemment tous les permis de chasse nécessaire pour lièvre, perdrix, canard, etc.
A un moment lors de la montée d’une petite côte dans un chemin de bois, quel fut donc ma surprise de voir dans le chemin, entre les arbres, un groupe d’environ 6 outardes.
Je dis alors à mon frère : « Baisse-toi ! »
Il réplique « Qu’est ce qu’il y a ? »
« Des outardes ».
« Ben là tu veux rire de moi » et il se relève et se rabaisse aussi vite en disant » Je pensais que tu voulais rire de moi, ça ne ce peut pas ».
« Pose pas de question, on tire ça presse ».
Notre chance fut bonne car 3 outardes tombèrent sous notre feu.
Lors du retour au campement, la joie était au maximum, pas d’orignal mais nous avions réussi une chasse que bien peu de gens peuvent se vanter de réussir.
La semaine se termina sans orignal mais nous avions réussi une belle chasse de perdrix, plusieurs canards et quelques lièvres et n’oublions pas nos trois outardes. Le préposé à la barrière de la zec était complètement abarsourdi de notre variété de gibier sans orignal lors de la déclaration de sortie.
Hérisson.
L’aventure à l’état pur !
Dans le temps où tous les chasseurs respectaient tous les chasseurs.
Espérons que les enfants de nos enfants auront notre chance de connaître la nature telle que nous la connaissons… avec toutes ses richesses et toutes ses magnificences.
Bravo, excellente histoire!!
Les photos m’ont apporté un petit sourir en coin lorsque j’ai reconnu mon père sur l’une des photos!! 🙂
À quand la suite??? Je serais bien curieux de savoir comment vous avez arrangé vos trois outardes!? 😉
Philippe.
Merci!!!
Merci Hérisson de me faire souvenir de ces moments merveilleux de notre, si jeune mais lointaine jeunesse…nous étions téméraire pas mal ….comme quelqu’un a déjà dit…et ce site…. »Ils sont capotés ces gars, mais combien débrouillards »
Tres bos territoire le problème c,est que tout les chasseurs ne mettent pas tous leur carte sur leur territoire de chasse,et
a l,ouverture on se ramasse avec d,autres chasseurs autour de
nous ,c,est non sécuritaire et frustrant par moment.