En lisant mes courriels aujourd’hui, je suis tombé sur une nouvelle sur le registre des armes à feu publié par « La Presse ». L’article en question nous informe que le gouvernement du Québec a obtenu gain de cause en cours supérieure sur le rapatriement des données du registre des armes à feu pour la partie touchant le Québec.
Le juge Marc-André Blanchard a invalidé l’article 29 de la Loi modifiant le Code criminel et la Loi sur les armes à feu. Sur le coup, je ne suis pas surpris de cette nouvelle. Par contre là où j’ai sursauté, c’est qu’en plus d’être dans l’obligation de remettre les données exclusives du Québec, le juge oblige le Fédéral à poursuivre l’enregistrement des données jusqu’au transfert complet des données.
Avec un tel jugement, on peut remettre en question le gros bon sens du gouvernement du Québec. Comment peut-on prétendre d’aller de l’avant pour le bien de tous les Québécois quand il a été démontré à plusieurs reprises que le registre des armes à épaule n’empêche aucunement une personne à commettre des meurtres. Comment peut-on, à moins d’être naïf, espérer que le Québec saura faire mieux que le Fédéral avec son propre registre lorsque Carl Vallé, porte-parole du premier ministre Stephen Harper affirme : « Les données du registre des armes d’épaule sont périmées et inexactes ».
En ces temps économiques difficiles, je souhaite seulement que Pauline Marois saura démontrée plus de jugeote que l’a fait Jean Charest et s’attaquer aux vrais problèmes de la société tels que la santé, les emplois et bien d’autres avant de flamber notre argent une seconde fois dans un projet d’éléphant blanc!
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