La perdrix pour plusieurs raisons;
L’éviscération se fait en un tournemain. La cuisson est rapide lorque préparée en steakettes. De plus, sa chair est succulente.
L’équipement requis est minimal. Nul besoin d’une longue préparation. Pas d’appelants à ramasser à la fin de la chasse.
Sa chasse est une activité physique saine, et une détente incomparable après une dûre semaine de travail. Un accompagnateur (non-chasseur) peut aussi en profiter. C’est une très belle façon d’aider la relève.
Ma blonde adore me suivre dans les chemins forestiers, même si elle ne veut pas tuer elle-même un oiseau. Elle essaie tout le temps de voir les perdrix avant moi. C’est le gibier qu’elle préfère au goût.
Mon frère emmenait ses filles dès l’âge de 6 ou 7 ans. C’est certain qu’une surveillance adéquate est nécessaire. Dans son cas, sa femme surveillait les filles, et lui marchait devant. Ou bien ils se promenaient en VTT et lui descendait, chargeait et tirait sur le ou les oiseaux. Ses filles avaient bien hâte d’arriver à l’âge de 12 ans, afin de pouvoir suivre leurs cours et de chasser elles aussi.
Enfin, c’est un retour aux sources pour moi, car j’ai fait mes premières armes à la chasse de ce gibier. Comme beaucoup d’autres chasseurs d’ailleurs.
Nous connaissons depuis plusieurs années une baisse de population de la perdrix. Il ne s’agirait pas seulement du cycle habituel. Nombre de chasseurs chassant dans d’autres régions m’en ont aussi fait part.
La chasse à la perdrix constitue une activité économique apportant de l’argent dans les régions qui en ont bien besoin. J’espère que le gouvernement provincial (quel que soit le résultat de l’élection) aura la sagesse d’intervenir en initiant des études et des mesures d’aménagement de l’habitat. Cette dernière facette pourrait être réalisée par exemple en s’assurant que les compagnies d’exploitation forestières cessent les coupes à blanc. Des coupes en lisières ou en damiers seraient moins dommageables.
Du même coup, les autres espèces fauniques et l’environnement en général en souffriraient moins. L’investissement serait minimal et les retombées certaines. C’est encore plus vrai pour les espèces de gros gibier. Le tourisme ne s’en porterait que mieux. Les Ontariens l’ont compris depuis longtemps. Ils sont en train d’attirer une grosse partie de la clientèle américaine qui jadis venait au Québec pour chasser et pêcher.
Cette petite poule n’a pas fini d’attirer les chasseurs, jeunes et moins jeunes. Ce sera peut-être le premier gibier que récoltera ma petite fille, lorsqu’elle aura l’âge de m’accompagner dans le bois. J’ai bien hâte!
Bonne chasse, et bon tir! affûté.
Bonjour
super votre article affuté, mais est-ce que c »est une perdrix ou une gélinotte sur la photo ?
merci
Il s »agit effectivement d »une gélinotte huppée. « Perdrix » est le nom usuel qu »on lui donne au Québec. Comme ce qui est pour nous un chevreuil est en réalité un cerf de Virginie.
Merci de l »intérêt que vous portez à mon texte.
affûté.
M. Affûter, j’ai adoré votre article. Également chasseur de perdrix, vous m’avez ouvert les yeux sur la manière d’initier mes enfants à la chasse de manière sécuritaire et ça dès le jeune age!
Ne lâchez pas votre plume mon cher ami!
Éric.
Merci Éric. C’est toujours bon de se sentir apprécié.
Un autre de mes textes suivra sous peu. Je l’ai rédigé en 1980. Il relate la sortie de chasse où j’ai récolté mon premier canard…
affûté.
L’ouverture s’en vient! Êtes-vous prêts? N’oubliez pas d’acheter votre permis de chasse au petit gibier. Bonne saison à tous! affûté.