Maintenant que le règne de l’hiver et l’emprise des glaces s’estompent de jours en jours, la vie reprend de plus belle. L’odeur printanière qui s’installe ne cesse de me faire frémir d’envie à l’approche de l’ouverture de la pêche. Cette frénésie fait en sorte que mon coffre à pêche est sorti du placard depuis déjà plus une semaine. Le nettoyage est fait, le classement des agrès effectué. Certains achats de remplacement sont aussi déjà achetés et insérés dans le coffre.
Comme vous le savez, je préfère plus que tout me rendre dans le nord où la qualité de l’aventure, mais surtout de la chair, fait toute la différence.
Cependant, les obligations de la vie nous empêchent de partir dans les lointains lieux aussi souvent que nous l’aimerions. Par conséquent, il nous faut rabattre sur des destinations moins « exotiques ».
Toutefois, une exception majeure existe quant à la qualité de la chair pour la pêche dans la région métropolitaine. Il s’agit de la pêche à l’alose. Ce poisson, anadrome, vient de l’océan pour se reproduire dans certaines des rivières qui se jettent dans le fleuve. Puisque l’alose vie dans l’océan, son habitat quotidien est de bien meilleure qualité que celle du fleuve. Et que penser de son alimentation nettement plus saine ! Sa chair est tout simplement délectable !
Dans les prochains articles, j’aborderais différents sujets concernant la pêche du printemps (la pêche au doré et la pêche à l’alose), comment pêcher l’alose, où pêcher l’alose et comment apprêter l’alose pour un excellent festin.
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