Le dimanche commence à l’envers de la veille. Trois outardes vaillantes comme trois mousquetaires, de véritables éclaireurs survolent le champ de grain en arrière de nous. Nous nous déchainons sur nos différents appeaux pour les convaincre de venir nous voir… Sinon, ce sera la répétition de hier… Nous réussissons… voici d’ailleurs une photo de leur arrivée, tout juste avant de tronquer mon appareil photo pour mon fusil.
Sherbrooke, dimanche
Assis du côté passager avant, je tiens la conversation à mon père tout en observant le gibier que nous pourrions voir sur notre route! Fier de la région de l’Estrie, mon père me compte ses dernières aventures plein air! Le changement de la température extérieure avec celui que dégage le sol crée un épais brouillard par endroits! À plusieurs reprises, je rappelle à mon père de baisser sa vitesse, car il pourrait nous sortir de nulle part un chevreuil! Se moquant de moi, il me répond à tout coup « Oui, oui t’as raison fiston! ».
Au moment où j’avais une pensée pour mon cousin et mon oncle qui étaient bien installé dans notre champ à outarde, près à faire une chasse d’enfer, nous passions à pleine vitesse à côté d’un lac plein à craquer de canards sommeillant. « CANARDS, PLEIN DE CANARDS, DES TONNES DE CANARDS! » Tout excité de voir autant de canards endormis sur un si petit espace d’eau, je commençais à regretter de ne pas avoir apporté mon fusil! Il faut savoir que si je n’avais pas apporté mon fusil c’est par principe disciplinaire. Nous avions
Comme le Bon Dieu est très généreux, il nous a permis d’apercevoir tout au long de notre journée plusieurs chevreuils, un renard, des outardes et quelques canards! 😉 À mon arrivée à la maison, j’ai aussitôt sauté sur le téléphone pour rejoindre mon cousin pour finalement apprendre que mon oncle avait entrevu un gros Buck et que mon cousin avait fait sa limite d’outardes pour les deux jours en mon absence!
Samedi, ouverture de la chasse au chevreuil à l’arc. Ce matin, une belle chasse à l’outarde… Je suis plein d’espoir pour le chevreuil. Le mais est un peu mangé, mais pas autant que je l’aurais souhaité. Mais ça n’en prend rien qu’un comme on dit.
Aurais-je autant de chance que ce matin. 15h15, je suis bien assis dans ma cache, l’œil dirigé vers le petit tas… L’arc bien installé dans le coin. Comment ne pas toujours penser à la chasse de ce matin… des dizaines, non des centaines d’outardes volent au dessus de moi… elles se promènent entre deux champs situés tout près. Je ne les vois pas au sol. mais le bruit est là. Déconcentrant. je surveille mon petit champ semi boisé. Les petits pins. Les petits cèdres.
OUUAUUF !
Ca y est ! un chevreuil. Le cœur battant je cherche son emplacement. En arrière de moi. Avec le vent dans la nez, il est arrivé par en arrière et il m’a senti… Il faudra attendre le prochain. C’est très inspirant… il fait encore très clair !
Beaucoup plus tard, la pénombre s’installe.
OUUUUUAAAAUUUUUF ! OUUUUUAAAAUUUUUF !
Ayoye ! Le grand père de l’autre certain !
Ca y est, nous installons ce matin, pour la première fois cette saison, quelques douzaines d’appelant d’oies blanches. Ayant principalement confiance pour l’outarde, et quand même un peu moins pour l’oie blanche, mon père et moi installons les appelants d’outardes en avant plan et les oies blanches en arrière plan. Si jamais il y a de l’oie blanche, nous pourrons aisément les tirer au vol. Lorsque nous aurons récolté nos outardes, nous pourrons également nous déplacer pour avoir un meilleur angle de tir en fonction des appelants d’oies blanches. Mais nous nous concentrons sur les outardes… D’ailleurs, elles sont toujours plus matinales que les oies blanches.
J’installe aussi 3 douzaines d’appelants de canard… sait-on jamais… Certaines années, il y en a beaucoup dans mon coin, alors que d’autres, on n’en voit que rarement.
Pas de canards à l’aube…. Cela fait déjà quelques instants que l’on entend les corneilles croasser… qu’une outarde solitaire passe son chemin. Elle ne cherche pas de la compagnie. Une fusée. Une ligne bien droite. Rien à faire pour la convaincre.
Vers 7h00, tout semble vouloir se dérouler comme la fin de semaine précédente. Nous avons un voilier d’environ 30 outardes qui tourne et qui amorce sa descente dans les appelants. Quelques outardes touchent le sol, les autres repartent en trombe ! On dirait qu’elles ont manqués de place ? Nous retenons notre tir car nous sommes tous les deux convaincus qu’elles ne nous ont pas vu.
Lire la suite de cet article »
Oh oui c’est très prometteur pour la chasse en fin de semaine.
Mon correspondant au service canadien de la faune m’a indiqué que plusieurs milliers d’oies blanches sont déjà présentes dans le sanctuaire du Cap Tourmente.
Il y a deux jours, mon père a aperçu quelques voiliers d’oies blanches survolant Laval.
Je ne cesse de voir tous les matins en allant travailler au centre ville de Montréal de nombreux voiliers d’outardes décoller du fleuve et du bassin de Laprairie pour aller se nourrir dans les champs…
Et comme vous l’avez surement lu, la chasse au champ de la fin de semaine dernière fut des plus productive !
Alors, qu’en pensez-vous… elle va tu être belle la fin de semaine ?
Votre opinion