Suite à une lettre d’opinion publiée dans le journal La Presse, voici ma réplique à cette dame.
Réponse à la madame de Repentigny qui est dans tout ses états
Elle s’offusque à propos du massacre occasionné par la chasse aux pôvres
petits canards et se révolte de la perte de sa quiétude brouillée par le
bruit.
Premièrement madame, la chasse est une activité normale bien encadrée et
régie par des lois très sérieuses qui assurent un abattage propre et
rapide, que ce soit canard, orignal, chevreuil ou autre animal.
La même chose se produit dans les abattoirs où poulet, vache, boeuf,
canard, porc(cochon) ou autre animal que vous ne dédaignez pas consommer.
La différence c’est que tout se passe à l’abri des regards et sous silence.
Par contre, un bon steak, rôti de porc, un St-Hubert ou un bon McDo, super
n’est ce pas ?
Samedi matin, nous sommes installé mon père et moi dans notre champ favori. On attend patiemment les outardes. Nous sommes plein d’espoir aussi pour voir des oies blanches. On se dit qu’elles doivent bien commencer à arriver dans notre région puisqu’à Cap Tourmente, il y en avait environ 10 000 cette semaine.
Nous avons essayé une nouvelle disposition des appelants. Nous nous cachons dans le fossé au bas du plan. La ligne du haut avec des « o » représante des appelants d’oies blanches et les « x » représentent les appelants d’outardes. Le vent venait du sud. Le nord est en bas de la carte.
Puis vient le moment tant attendu… premier voilier…. quelques calls… ça s’en vient…. pan pan pan et rantaplan !
Enfin une fin de semaine de trois (3) jours, rien de plus merveilleux pour aller se détendre à la terre de mon père. Durant cette fin de semaine, nous avons combiné la chasse à la perdrix et la chasse aux canards. De retour de notre petite matinée passée à chasser le canard au marais, nous avons changé nos fusils de calibre 12 pour nos carabines 22 question d’avoir un peu de défis. Pendant que ma sœur se reposait de notre partie de chasse du matin, moi, Marcel et Geneviève sommes partis chasser cette tendre viande qu’est le tétras du Canada mieux connu sous le nom commun de perdrix. Très sauvage, il fallait être attentif pour pouvoir les surprendre avant d’être surpris! J’ai vite fait la preuve à mon père lorsque j’entendis dans le sale du bois une première perdrix qui jouait dans les feuilles. Prudemment, je me suis assis par terre afin de repérer cette jolie coquine qui prenait bien soin de ne pas trop se montrer. Avec mon œil de lynx, j’ai vite fait de la trouver. Sous l’effet d’une poussée d’adrénaline et le manque d’expérience avec le tir à la 22, j’ai manqué ma victime.
Le lendemain, nous avons refait les équipes. Cette fois-ci, ma sœur et Geneviève sont parties de leur côté pendant que moi et mon père partions en sens opposé. Je jasais avec mon père lorsqu’un coup de feu se fit entendre. Ça y est, les filles viennent de tuer leur première perdrix. Comme nous venons tout juste de partir, cela nous mettait de la pression, car nous devions faire aussi bien sinon mieux si nous ne voulons pas en entendre parler durant des lunes!
Durant notre promenade, deux occasions de tuer se sont présentées à nous. Malheureusement pour nous et heureusement pour les perdrix, j’ai manqué mes deux occasions, car celles-ci étaient bien trop rusées pour se faire voir avant l’envol. À notre retour, nous nous (moi et mon père) étions faits à l’idée que les filles avaient faite mieux que nous. Surprise! Elles étaient revenues aussi bredouilles que nous. C’est à ce moment-là que ma sœur Luce en collaboration avec Geneviève s’est mise à nous compter leur aventure.
Finalement, le coup de fusil que nous avions entendu c’était bien celui de Luce qui a tiré sur une perdrix. Malheureusement, les plombs ont eux le même effet qu’une poignée de sel sur le plumage de la perdrix. D’un regard anodin, la perdrix s’est secoué les plumes et est entrée dans le bois. Ce n’est pas grave, on aura bien d’autres occasions se sont-elles dites. Effectivement sur le chemin du retour, Luce a vu de quoi bouger sur le bord du bois. Voulant bien faire, elle dit alors à Geneviève : « J’vais entrer dans le bois pour la faire lever. » pensant que c’était une perdrix. En voulant franchir le fossé pour entrer dans le bois, Luce a perdu pied et est tombé bien assis dans le fond du fossé. « Voilà ça y est, elle est sûrement partie! » qu’elle lança à Geneviève. Malgré tout, Luce se releva pour finalement entrer dans le bois. Au même moment d’entrer, à deux pas d’elle un gros lièvre caché sous le sapin attendait juste qu’elle soit passée pour partir à la course afin de se réfugier dans un endroit sur. Surprises de voir partir le lièvre à gros bonds, les deux filles sont restées de glace ne comprenant pas trop d’où sortait ce mautadit lièvre. Mort de rire Geneviève s’exclama après coup : « Un lapin…lapin!! Hahahahaha! ».
Pour une deuxième fin de semaine de suite, j’ai délaissé mon cousin. Cette fois-ci, j’ai échangé une partie de chasse à l’outarde avec un quota pratiquement garantie pour un superbe week-end avec mon père, ma petite sœur (bébé de la famille) et aussi incroyable que cela peut paraître Ma Blonde! Oui, ma douce habillée avec un melting pot de linge appartenant à mon père et à moi sans oublier la caméra à la main prête à faire de merveilleuses photos pour notre site Internet! Je lève mon chapeau à mon père qui a su créer un climat confortable pour convaincre Geneviève (ma douce) de nous (moi, mon père et ma sœur) accompagner aux canards pour la passe du soir.
Remplis d’espoir de faire un malheur comme nous l’avions vécu deux semaines auparavant surtout que nous avions eu une matinée assez agitée… nous sommes donc partis tous les quatre dans le canot de rivière à mon père vers le marais où se trouve notre cache à canards. NE FAITES JAMAIS ÇA! 😉 Nous l’avons fait, car nous étions très disciplinés et motivés, sinon ne faites pas ça. C’est beaucoup trop risqué qu’une personne du groupe fasse un mauvais mouvement et que tout le monde se retrouve à l’eau!
Un peu trop optimiste, la mère Nature nous a vite remis les deux (2) pieds sur terre. Comme on dit au Québec : nous avions vendu la viande du canard avant même de l’avoir tué. Après deux heures d’attente, nous n’avions encore vu aucun canard, ni outarde. Nous commencions à vraiment être découragés sachant qu’il restait que quinze (15) minutes avant la fin de notre partie de chasse, car nous n’avions toujours rien vu. Fallait bien que mon père me dise : « Si après cinq (5) minutes on n’a rien vu on entre au camp! » pour que d’un seul coup trois cents (300) outardes sinon plus arrivent pour passer la nuit sur le marais.
À ce moment-là, je ne souhaitais qu’une seule chose. Il faut qu’elles passent à portée de tir! La raison était toute simple, nous avions que trois appelants d’outardes, car ceux de mon cousin étaient restés à Montréal. Trop nombreuses et indifférentes face à nos trois (3) petites outardes, elles se sont toutes jetées dans le fond du marais. Nous n’avons même pas eu la chance de tirer sur un voilier qui aurait pu passer plus bas.
Nous sommes donc revenus au camp avec comme seul souvenir celui des milliers d’outardes jacassant qui passaient au-dessus de nos têtes.
Bonjour !
J’ai recu récemment, comme plusieurs d’entre vous, plusieurs courriels concernant le poulet PFK.
J’ai fait quelques recherche et je dois en conclure que c’est faux. D’ailleurs, ça fait plus de 30 ans que la production de vollaile avec utilisation d’hormones est interdite au Canada.
Voici ci-dessous le texte qui circule par courriel, et vous trouverez en bas quelques liens utiles…
Dans le doute, faites comme moi… allez à la chasse récolter votre propre viande ! ou faites-vous des amis chasseur !
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UNE TROUBLANTE NOUVELLE ??
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