Afin de compléter l’histoire de la partie de chasse en famille sur les terrains de Sarcel, voici le compte rendu de notre journée.
À noter que la journée de chasse se déroule en deux épisodes. Le matin, deux heures avant le lever du soleil, a lieu le rendez-vous des chasseurs à la cabane d’accueil de Sarcel. C’est à ce moment, suite à la confirmation des inscriptions, qu’a lieu le tirage des caches pour la matinée.
Lorsque l’heure du lunch approche, c’est un nouveau rendez-vous à l’accueil afin de procéder au tirage des caches pour le restant de la journée et la passe du soir…
Notre hôte, à l’accueil, est des plus sympathique et serviable. La journée s’annonce excellente avec un léger vent du Nord. Nous avons même droit à une casquette à l’effigie de Sarcel.
Sur place, on retrouve plusieurs autres groupes de chasseurs qui sont des habitués de la place… Certains de ces groupes en sont déjà à leur Xième partie de chasse cette année ici à Sarcel. Ces chasseurs fréquentent cet endroit depuis de très nombreuses années. Voila qui nous encourage !
Je jase un peu plus avec les autres chasseurs et l’un d’eux était présent quelques jours auparavant. Le résultat de chasse de son groupe était plutôt décevant avec un nombre de prises inférieur au nombre de chasseur ! Voila maintenant de quoi refroidir notre enthousiasme !
Je le question alors à savoir si les résultats habituels sont meilleurs. Il me répond que non pas ces temps-ci. Je lui demande de préciser ce qu’il veut dire. Il m’explique alors qu’il fréquente l’endroit depuis plus de 15 ans, mais que depuis environ 4-5 ans c’est moins bon… Je lui demande alors pourquoi il continu de venir… Il me répond qu’il aime la place !
Chasse matinale
L’aube approche… En se remémorant les propos des autres chasseurs, nous ne savons que penser en finissant de nous installer. D’ailleurs, nous sommes déjà pas mal surpris de notre emplacement. Nous sommes en bordure d’un champ de soya coupé. La cache est moyennement cachée dans le champ de mais voisin. C’est un bon mixte… nous avons déjà fait d’excellente chasse dans des circonstances similaires… Voir notre article : chasse dans un champ de soya
Comme chaque année, c’est le rendez-vous par excellence pour tous les chasseurs et pêcheurs que je qualifierais d’amants de la nature ! 🙂 Une fois de plus, la place Bonaventure de Montréal et le centre de foires de Québec, en collaboration avec Toyota, accueillera le salon expert chasse et pêche et camping.
Il ne faut absolument pas manquer un tel événement qui a lieu du 26 février au 1er mars 2009 à la place Bonaventure de Montréal et du 12 au 15 mars 2009 au centre de foires d’Expocité à Québec.
De nombreuses activités pour toute la famille vous y attendent.
En voici un avant-goût de ce qui remplira l’air d’animation :
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Cette année, ma douce m’a fait toute une surprise en faisant elle-même toutes les démarches pour obtenir son permis d’initiation. Vous serez d’accord avec moi messieurs qu’il est relativement rare que la gente féminine, plus spécifiquement de la grande ville, s’intéresse à cette activité à moins qu’elle soit été initié par un proche dans son jeune âge !
Je n’ai pas voulu manquer cette occasion en or qui se présentait à moi. J’ai donc réservé sur le site web de la SEPAQ un forfait à la chasse au petit gibier de trois jours sur la réserve faunique Mastigouche. Je vous le suggère, car la réservation en ligne est très simple et vous facilite l’accès au parc, car vous n’avez pas besoin de faire une halte au poste de contrôle. Vous n’avez qu’à avoir en votre possession la confirmation du paiement et de l’autorisation d’accès des lieux fourni lors de la transaction sur le site web.
Complètement enchantée par mon cadeau, ma douce n’a pas hésité un instant pour accepter mon offre. Nous avons passé un moment inoubliable malgré que les perdrix se sont payé notre tête à quelques reprises. Malgré tout, nous avons quand même réussi à revenir à la maison avec quelques prises bien méritées.
Dans les jours qui ont suivi, j’ai donc pu lui cuisiner ma nouvelle recette de perdrix aux haricots que nous avons rapportées.
Voici le troisième article de la série “Comment chasser le lièvre !?”
Je vous illustre, dans le présent article, les bases des techniques pour la pose d’un collet à lièvre.
Comment fabriquer vos collets ?
La fabrication d’un collet à lièvre est tout simple. Il vous faut un rouleau de fil de laiton. Coupez ce fil en bouts d’environ 60 cm (24 pouces). À l’une des extrémités de chaque bout, faites un oeil minuscule, d’environ 1/2 cm, en enroulant le fil plusieurs fois sur lui-même. Vous enfilerez l’autre extrémité du bout dans cet oeil, comme pour former un cercle parfait. Le succès de votre chasse reposera en partie sur la circonférence de votre collet. Pour avoir un cercle se rapprochant de la perfection, je vous suggère de prendre un objet rond n’étant pas plus grand que votre poing fermé et de refermer votre collet sur cette objet afin qu’il épouser la forme parfait du cercle.
Comment tendre le collet ?
Plantez une branche en diagonale, au-dessus du passage principal fréquenté par les lièvres. Nouez l’autre extrémité de votre collet à cette branche. Le collet doit être suspendu à environ 7 cm de la surface du sentier des lièvres. La branche à laquelle vous attacherez le collet doit être assez longue et assez forte afin qu’elle ne casse pas. Et elle doit être assez flexible et bien plantée pour subir les contrecoups. Une fois pris au collet, le lièvre se débattra et tentera de rompre le fil de laiton d’un coup sec.
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Nous avons entendu récemment des animateurs radio expliquer tout croche la vitesse à laquelle les lièvres se reproduisent dans la nature. Voici le temps de remettre les pendules à l’heure concernant la vitesse de reproduction du lièvre.
Ramenons les faits pour bloquer la désinformation. Certes, le lièvre et le lapin sont très rapides côté reproduction et le nombre de rejetons sont plutôt nombreux. Une lapine peut engendrer en moyenne entre 4 et 13 lapereaux (ou levreaux) par cycle de reproduction. Tout dépendant de la dureté des conditions climatiques et de la disponibilité de nourriture de qualité. Dans un même été, selon les mêmes conditions, les lapines peuvent également avoir jusqu’à 4 portées !
Les journalistes tombant sur ces chiffres se sont empressés de faire quelques calculs simplistes :
13 * 4
4 *13 *4 * 13
4 *13 *4 * 13 * 4 *13 *4 * 13
et y ont alors été de déclarations telles que : Incroyable ! En moins de cinq an les lièvres dépassent le millions d’individus ! bla bla bla. et y allant bien sur au passage de quelques blagues inopportunes. Je préfère laisser faire.
Voici ce à quoi ressemble la courbe de croissance de la population selon leurs dires, en commençant avec un couple fertile et reproducteur la première année :
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