Suite à une deuxième journée de chasse infructueuse, nous avons du conclure qu’elle avaient déjà quittées le secteur. En effet, en deux jours de chasse et beaucoup de prospection, nous n’avons vu que de très rares voiliers et seulement deux petits groupes d’individus campés dans des champs éloignés.Nous avons décidé de profiter de notre troisième journée pour tenter de dénicher de nouveaux terrains propices à la chasse à l’oie blanche, Nous avons donc fait du porte à porte, mais en camion évidemment ! Nous avons été jasé avec pas mal de proprios. Il ne faut pas se décourager quand ils ne sont pas là au moment de notre visite. Il y en a un que nous avons rencontré lors de notre troisième visite de la journée !
Nous étions très détendu… Nous expliquions que nous étions une famille de trois chasseurs à la recherche de nouveaux terrains pour pratiquer la chasse à l’oie dans la région pour l’automne. Vous l’aurez deviné… nous avons récolté une quantité non négligeable de refus… principalement parce qu’il y avait déjà des chasseurs à cet endroit.
Nous avons aussi obtenu comme réponse de la part d’un agriculteur, et c’est bien correct, qu’il ne voulait pas de chasseur parce qu’il aime les animaux et qu’il veut qu’on les laisse tranquille. C’est bien correct. (que fait-il avec ses vaches et ses veaux ?). (demande t-il un dédommagement de l’assurance récolte lorsque les oies dévastent ses champs de cultures ?). Mais c’est bien correct, et le gars a été poli.
Mais que dire de cette madame qui nous a dit qu’elle ne voulait rien savoir des chasseurs d’oies blanches dans ses champs parce que les oies blanches détruisent ses champs !?
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Un pur moment de folie…
Nous ne nous sommes pas découragé pour autant et avons continuer à faire la tournée des voisins. Ironiquement, son deuxième voisin nous a octroyé la permission et son terrain est quatre fois plus grand ! En fait, il possède plusieurs terrains et nous a accordé la permission de chasser sur tous ses terrains. Nous étions aux anges. L’un de ces terrains est traversé en son centre par une petite rivière dans laquelle nous observons chaque année de nombreux canards. Le champ en question a également une petite dépression qui est couramment inondée… Il s’agira certes de l’un de nos terrains de prédilection cet automne.
Il s’agissait d’une journée chanceuse car nous avons également obtenu les permissions de deux autres cultivateurs. Leur terrains est moins bien positionnés, l’un étant en bordure d’une route quelque peu achalandée. Mais ces terrains offrent tout de même de la versatilité à nous choix. L’enjeu de la sélection du terrain pour la chasse cet automne sera principalement en fonction du type de culture que chacun des agriculteurs sèmera dans leur champ. Nul doute que nous irons tous les revoir cet été pour jaser avec eux, leur rappeler nos intentions de chasser sur leurs terrains à l’automne, les en remercier. Nous profiterons de l’occasion pour faire le tour des terrains. Nous prendrons en note les types de culture présent et commenceront à analyser les meilleurs endroits pour nous dissimuler pour la chasse…
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