Photo: MRNF |
Taille : 40 à 48 cm Poids : mâle 621 g; femelle 532 g Couleurs : La gélinotte huppée se distingue par deux formes soit la forme rousse et grise. Pour reconnaître chacune des formes, il faut se référer à la couleur de la queue. La forme rousse, que l’on retrouve dans le Sud, a un plumage brun-roux, une collerette noire et une queue barrée rousse avec de large bande noire allant pratiquement jusqu’à son extrémité. La forme grise, qui est plus fréquente dans le Nord, a un plumage gris-brun, comme sa voisine; une collerette noire, une queue barrée grise avec de large bandes noirs.. Période de chasse au Québec (Canada) : Règlement chasse petits gibiers 2014-2016 |
Autres noms :
Nom commun : Perdrix
Nom scientifique : Bonasa umbellus
Nom anglais : Ruffed Grouse
Caractéristique…
La gélinotte huppée a un bec court et fort avec une collerette très apparente lors du tambourinage. On distingue aussi la collerette du mâle lors de parade nuptiale et en présence d’un danger. Elle a les ailes courtes et arrondies. Ces pattes sont partiellement emplumées et elle a une queue en éventail.
Le mâle est normalement un peu plus gros que la femelle et les plumes de sa collerette ainsi que de sa queue sont plus longues. Par contre, on ne distingue pratiquement pas de différence dans la coloration du plumage des deux sexes. Seul un examen attentif peu nous permettre de remarquer quelques subtiles différences nous permettant d’identifier le sexe de l’oiseau.
Son environnement…
On retrouve la gélinotte huppée dans les forêts de feuillues et mixtes. En été, elle est surtout active le jour. Elle se tient normalement au sol. Elle effectue de courts vols rapides pour fuir ces prédateurs ou pour se percher dans un arbre à proximité. Durant la période hivernal, elle est plutôt active à l’aube et au crépuscule afin de s’alimenter seule ou en petits groupes. La gélinotte huppée s’abrite dans des conifères ou sous la neige le reste de la journée pour se protéger des intempéries et des prédateurs.
Domaine vital : Moins de 100 ha; territoire d’accouplement du mâle 6,7 ha.
La gélinotte est de nature sédentaire et solitaire.
Ce qu’il mange…
La gélinotte huppée se nourrit durant la saison hivernal de bourgeons de peuplier, bouleau, d’érable, de vinaigrier, de fruits de viorne, de sorbier, de cerisier, houx et d’hêtre à grandes feuilles. En été, elle change sa diète pour de l’herbacées, fruits et champignons. L’alimentation des jeunes gélinottes est composé d’insectes et de limaces qu’elles trouvent dès la sortie du nid.
Quand se reproduit-il ?
Saison : Printemps.
À parti de 1 an, la gélinotte est en moyen de se reproduire. Le mâle étant polygame, il courtise les femelles par une parade avec la queue en éventail et la collerette déployée. Il étale sa queue et bat des ailes afin de produire des sons sourds espacés au début, mais de plus en plus rapproché pour créer un vrombissement. Généralement, la femelle a une couvée par année à moins que celle-ci soit détruite en début d’incubation. Alors elle en aura peut-être une seconde à partir de ce moment-là. La femelle peut pondre entre 10 et 19 œufs, mais en générale cela tourne plus entre 10 et 14 œufs qui mesure 39 mm de longueur et ont une couleur chamois, quelque fois tachetés de petits points bruns. C’est la femelle qui prendra en charge la construction du nid composé d’un tapis de feuilles et de quelques plumes le tout situé dans une légère dépression du sol non loin d’un arbre, d’un rocher, d’un bosquet ou d’une souche. Après 21 à 24 jours d’incubation, l’éclosion des œufs survient. Moins de 24 heures après l’éclosion, la femelle et les petits quittent le nid. La femelle viellera sur ces petits jusqu’à la fin de l’automne. Au dixième jour, la jeune gélinotte peu faire de court vol pour fuir les dangers.
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