Une grosse bordée de neige est tombée ? Oui pis après ? Encore parti à la chasse pareil!
Voila deux ans, mon père et moi avions été en pleine tempête de neige à la chasse à l’oie blanche. Nous avions de la neige aux genoux… Nous en avions récoltés. Mais nous avions été pourris au tir, car nous avions les doigts trop gelé avec le vent infernal… Cette fois-ci, ils annoncent un vent de seulement 5 km/h. Tous les espoirs sont permis !
Samedi matin, nous avons décidé d’aller voir si nos champs préférés étaient encore accessibles et si la nourriture y était elle aussi encore accessible pour le gibier. Le vent et la poudrerie empêche souvent la neige de s’y accumuler. Je me sui même permis d’accéder au champ avec mon camion : restera pris, restera pas pris… 😉
Nous avons installés seulement 6 douzaines d’appelants… certain ont été difficile à planter dans le sol car il était gelé à certain endroit. Nous nous sommes entièrement vêtus de blanc. Cagoule, cache-cou, gants, … tout sauf les bottes !
Rien. Pas de canard. Pas d’outarde. Pas d’oie. Que des corneilles. Beaucoup des corneilles. Après plusieurs heures à se faire transpercer par le vent glacial (un refroidissement d’environ 17 degré étant annoncé à la météo), nous avons abdiqué.
Une fois tout rapporté dans le camion, nous nous sommes dirigés dans un bois à perdrix et lièvre. Question de faire un peu de prospection en même temps pour le chevreuil l’an prochain. La neige étant tombé depuis 2-3 jours, elle nous permettra de bien situer l’emplacement des routes principales des chevreuils. Nous avons trouvé des tas de trails de lièvres… Des tas de traces… Mais pas moyen de voir un seul lièvre…
Il y avait tellement de neige sur les branches, que beaucoup de branches touchaient le sol. Plusieurs étaient jointes avec celles de l’arbre voisin… Plusieurs petits arbres étaient courbés au sol… La visibilité était nulle. Il faudra même repenser certaines de nos trails, couper plus haut certaine branches, élargir un peu à certain endroit… Nous avons fait levés environ 7 ou 8 perdrix, mais n’avons pu en voir que 2 entre les « tas de neige »…
Qu’à cela ne tienne… Nous sommes content d’avoir fait ce tour dans le bois car nous avons consolidés nos informations et connaissances sur les déplacements des chevreuils sur notre territoire. Et ça, c’est très bon. Et même très prometteur pour la saison prochaine. Nous avons trouvé de nouveaux endroits à exploiter. Nous allons installer nos tree-stands en conséquence.
Nous avons terminé la journée avec un ti-tour dans les tites-routes des tis-villages de notre ti-coin, afin de voir s’il restait encore des tis-voiliers d’outardes quelque part indiquant que nous n’étions juste pas à la bonne place…
Après tout, demain, c’est dimanche… 😉
Ce faisant, près du Richelieu, nous avons vu deux gros voiliers de canards. Mais, ce qui m’a plu, c’est que dans un champ de mais récolté, nous avons vu un groupe de 4 chasseurs, tout de blanc vêtus eux aussi…
Pfiouuu. Nous ne sommes pas les seuls malades sur cette terre !
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