Le petit voyage d’ouverture de chasse au canard s’est bien déroulé. Après plus de trois heures de route vendredi soir, nous sommes parvenu à la roulotte de mon oncle alors que la pénombre nous envahissait. Nous avons d’ailleurs pu apercevoir quelques perdrix et un lièvre sur le petit chemin boisé.
Le samedi, 3h30 du matin, nous sommes en train de mettre les canots à l’eau dans la petite rivière, direction le marais. En effet, même si nous ne sommes que 3 chasseurs, nous avons besoin d’un deuxième canot pour transporter les appelants. Il nous a fallu près d’une heure uniquement pour installer les appelants : près de deux douzaines d’outardes flottantes et quatre douzaine d’appelants de canards. Surtout des appelants de malard mais aussi quelques appelants de morillons et de garots. Nous entendons constamment les canards et les outardes criardes s’envoler alors que nous pénétrons dans le marais. C’est très encourageant.
J’ai utilisé mon nouvel appeau à outarde Tim Grounds Super Magic. Le call de cet appeau n’était pas très bon le matin. Sans aucun vent, il y avait une drôle de résonnance dans l’écho. Mais dès que le vent s’est un peu levé, le son était excellent.
Je l’ai utilisé régulièrement car quelques cris d’outardes entremêlés avec les call de canards permettent de sécuriser quelques espèces de canards en donnant un peu plus de réalisme au plan.
Habitué à chasser l’outarde depuis déjà près de 3 semaines, les premiers canards nous ont surpris par leur vitesse légendaire. Surtout les fameuses sarcelles ! Les p’tits bluebill nous ont eux aussi posés quelques défis…
Nous nous sommes grandement surpris lorsque quelques voiliers d’outardes très collaboratrices, je dirais même sociables, sont descendues directement dans le trou au milieu des appelants.
Les canards ne volaient plus, mais nous avons eu de belles surprises avec les outardes. Nous avons même récolté plus d’outardes que de canards le matin !
En soirée par contre… les canards… impossible de les dénombrer… impossible de seulement compter le nombre de voiliers qui nous survolaient !
En effet, avec la luminosité orangée qui se dégageait derrière les montagnes, avec le soleil qui se couchait, et les canards qui y passaient constamment…ouf. Quel spectacle.
Il fallait choisir nos cibles. Ne tirer que les coups surs afin de maximiser notre récolte jusqu’alors relativement limité. Ah que c’est plaisant lorsque tu tires un canard en plein vol et qu’il tombe tout juste en avant de toi dans les appelants ! Nous nous en sommes bien sortis et avions déjà hâte au lendemain ! Le retour à la roulotte en canot, avec nos prises, fut des plus relaxants…
Intéressant les gars, lâchez pas!!!
Comment ca marche cet appau là ?
est-ce que c’est une flute ?
à quel endroit peut-on l’acheter ?
j’en ai 2-3 appaux pis j’ai beau pratiquer, ça sonne toujours pareil…