En ce beau et doux petit matin du 23 décembre, en pleine noirceur, mais entouré de blanche neige brillante, nous nous dirigeons vers un petit cours d’eau libre. En effet, malgré la froidure piquante sur la peau, ce petit cours d’eau d’à peine 4 pieds de large ne gèle pas même à la fin décembre… (probablement à cause de la haute concentration de sous-produits d’engrais en provenance des terrains d’agriculture l’entourant). Nous voila fin prêt pour une autre aventure de chasse hivernale aux canards.
On installe nos appelants de canards au sol ainsi qu’en chaînes dans le ruisseau puis on s’habille en blanc et on se planque entre deux tas de foin enveloppé de neige. Bonne chance aux humains pour nous voir… Mais les canards sont évidemment beaucoup plus malins que les humains (entre autres 2 faux agents de conservation de la faune qui ont marché en plein champs pour venir nous demander nos papiers en pensant qu’on était pris en flagrant délit de braconnage de chevreuil !?!?) (les gars connaissaient leur affaires !!!! ils étaient habituellement affectés (j’ai choisi le mot) aux stupéfiants à Montréal) (les povres, après tout, comme il me disait « je fais juste mon travail »).
Ceci dit, nous avons vu quelques volées de canards ne voulant pas collaborer… Nous avons toutefois pu en récolter deux que voici sur la photo :
Une belle matinée ou nous avons également observés de nombreuses outardes qui nous narguaient (la chasse à la bernache étant fermée depuis quelques jours) ainsi que quelques oies blanches.
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