Chasse à l’oie au printemps

Les nuages blancs ont déjà commencés à tournoyer en Montérégie ! Les oies sont de retour. Si vous comptez participer à cette récolte de conservation de l’oie blanche, vous devez vous préparer dès maintenant !

En effet, la chasse à l’oie au printemps ne se déroule pas tout à fait comme pour la chasse d’automne. À moins bien sur de la chasser sur l’eau ou à des endroits bien précis et privilégiés tel qu’en bordure de sanctuaires ou de réserves.

Mais pour le commun des mortels comme nous, la chasse se déroule en général dans des champs. Or, les champs qui sont pourtant exceptionnel à l’automne ne semblent pas démontrer le même intérêt au printemps pour les oies. En effet, nous ne chassons pas toujours les mêmes champs lors de ces deux périodes.

Chasse à l’oie au printemps

La chasse printanière requiert absolument une préparation différente pour les chasseurs louant des terres agricoles à l’automne. À l’automne nous avons l’incroyable chance de nous installer en rotation dans n’importe laquelle de nos terres, nous sommes assuré de voir du gibier. Pas que nous en récoltons à chaque sortie… mais nous en voyons de près presque à toutes les sorties. Alors qu’au printemps… les oies se font parfois complètement absentes d’un secteur pendant plusieurs jours, voir tout le printemps. Et ce, même si l’automne précédent et le printemps précédent il y en avait à cet endroit.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, nos meilleures terres de mais, blé, soya et trèfles/luzernes à l’automne sont totalement improductives pour l’oie au printemps depuis 5 ans. Auparavant, les terrains étaient excellents. Tous les terrains autour étaient excellent et regorgeaient de camp d’oies.

Nous avons donc procédés à chaque printemps depuis quelques années a beaucoup de prospection… des heures et des jours. Nous avons trouvé de nombreux autres endroits les oies se réunissent. Les oies sont intelligentes. Lorsque la pression de chasse se fait trop présente, elles changent de secteur. Elles apprennent à éviter les endroits dangereux (champs trop proches des routes). Nous avons demandé de nouvelles permissions aux propriétaires. Nous avons essuyés de nombreux refus, mais avons obtenu la permission sur de nouvelles terres ($$$). Entre autres, nous avons déniché un beau champ de luzerne perdu entre un tas de champs de mais. Le propriétaire habite à plus de 5 km de là!

Nous avons ainsi étendu nos possibilités de chasse sur une plus grande largeur. Au lieu d’avoir des permissions sur des terres uniquement dans un seul secteur, nous en avons maintenant dans plusieurs régions. L’idéal serait sans aucun doute d’avoir la possibilité de chasser à quelques endroits en Montérégie, dans les îles autour de Cap Tourmente, au Lac St-Jean, etc… Mais dans notre cas nous nous concentrons en Montérégie, question de sous et de transport. Après tout, la chasse, pour nous, est une question de sport et de loisir… Pas de travail à temps plein.

Il est totalement inutile de s’installer le matin de l’ouverture dans un champ avec des centaines d’appelants sans avoir passé quelques matins précédents dans le secteur pour confirmer la présence (et non uniquement le passage) des oies blanches.

Nous avons été faire le tour de la région 3 fois déjà depuis 10 jours. Nous irons encore au moins deux fois… C’est certain que tout le monde ne peut pas se le permettre… Cela coûte des sous et surtout du temps… Mais que ne ferions nous pas, nous les passionnés, pour voir et entendre un voilier de quelques centaines d’oies blanches fondrent dans nos appelants…

La chasse ouvre dans 7 jours… d’ici là, combien de fois aurez vous le temps d’aller faire votre prospection ?
La photo des 3 oies est une gracieuseté de l’excellent photographe Christian Chevalier

N’hésitez pas à lui laissez vos commentaires directement ci-dessous et à visiter son site.

Laisser un commentaire

Vous pouvez utiliser ces tags: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>